lundi 25 juin 2012

Chili un jour, Chili toujours : première étape en Amérique du sud

Effectuer le trajet entre Sydney et Santiago de Chile est un bon moyen pour perdre complètement les pédales : nous sommes parties le 15 mai de Sydney à 9h30 heure locale (en France il est 8h plus tôt) et sommes arrivées 14h plus tard à Santiago de Chile, le 15 mai, 11h40 heure locale (en France il est 6h plus tard).

Pour se remettre de nos émotions, une super auberge de jeunesse nous attendait dans le quartier Brasil : la Casa Roja. Cet imposant bâtiment héberge un grand nombre de routards du monde entier de passage à Santiago. Toutes les langues résonnent dans les couloirs !
Il y a même un bar et une piscine dans l’arrière cour, une énorme cuisine, une agence de tourisme, plusieurs salons et de grands patios.

Que ce soit dans l’auberge ou dans le ville, on se sent bien. Cela ressemble à chez nous, tout nous paraît beaucoup plus simple qu’en Asie. Et puis, on parle español alors ça aide !
Même dans les supermarchés on retrouve nos repères : du fromage, des pâtes, des yaourts...
Du coup on profite de la cuisine 4 étoiles de l’hôtel pour se mitonner de bons petits plats bien de chez nous (des pâtes quoi eheh).

A midi nous profitons des almuerzos (déjeuners) pas chers que tous les restos proposent, le cousin de notre plat du jour, le plus commun étant la cazuela, une sorte de pot au feu avec du boeuf, et aussi la cabonada (à ne pas confondre avec la carbonara, nous la 1ere fois on s’est fait avoir).
Sinon l’en cas typique est l’empanada, en gros une sorte de mini calzon avec la garniture au choix.

Mélanie devant sa cazuela
Sapin de taxi customisé
A Santiago on se croirait en Espagne !
Santiago la chic
Dans l’auberge il y avait même une salle informatique, du coup on s’est motivées pour se faire des grosses journées de recopiage d’interviews. Lorsque nous interviewons une femme ingénieur nous enregistrons avec un microphone et recopions par la suite, ce qui demande un certain temps (en fonction du niveau d’anglais de la femme interviewée). Parfois il faut bien se concentrer, tous les accents du monde sont tellement différents !

A Santiago nous avons également interviewé 3 femmes ingénieurs dont les contacts nous ont été donnés par le directeur d’un institut de génie civil, le DUOC, par contre c’était en español ou rien alors on s’est mises dans le bain tout de suite !
D’ailleurs ici c’est assez surprenant : tout le monde se fait une bise bien affectueuse pour se dire bonjour, directeur du DUOC compris ^^

Pour l’une des interviews, la femme ingénieur nous attendait sur son chantier. Et quel chantier ! Et quelle conductrice de travaux ! Il s’agissait de rénover un très beau bâtiment historique en plein centre ville de Santiago. Et la conductrice Dalila était, comment dire, plutôt très jolie (on vous conseille de checker son interview ici). Aucun doute que les ouvriers devaient l’avoir à la bonne !


Une autre femme de poigne que nous avons rencontrée à Santiago, c’est Kenzachounette !
Kenza est de la même promo que nous de l’INSA de Lyon.
Sauf que sa spécialité à elle, c’est le génie industriel. La spécialité des gens qui ont de l’ambition, qui parlent bien, qui portent des costards et des tailleurs et qui ont fait leur stage à Orange ou chez L’Oréal.
Kenza, elle est toute discrète, mais c’est elle qui a dégoté le job du siècle ! Madame gèrera bientôt (quand sa formation sera finie) l’installation et le SAV technique d’énormes machines qui font des emballages en carton. Et comme il y a des machines partout dans le monde, eh bien elle voyage à gogo ! Coup de bol pour nous, elle est arrivée pou une nouvelle mission près de Santiago quelques jours après nous.
Nous avons donc pris nos clics et nos clacs et sommes parties toutes les 3 à Valparaíso, une superbe ville sur la côte à deux heures de Santiago.

Valparaíso s’étend sur plusieurs collines qui font face à une large baie. Dans les hauteurs auxquelles on accède par des escaliers ou des ascenseurs, les petites maisons sont décorées de grandes fresques murales. C’est super mignon, rien à voir avec la tentaculaire Santiago !
Dans un petit resto péruvien, Kenza nous a invitées à déguster the best ceviche de tous les temps !
Qué rico ces morceaux d’excellent poisson coupés en dés et cuits au jus de citron !
Et juste en sortant, la grosse blague, des militants écolo nous tendent des prospectus contre la pêche. S’ils avaient su…

Valparaiso








Kenzachounette et Scarlett
The best ceviche de notre vie
Le flyer contre la pèche (post ceviche)


De retour à Santiago nous retrouvons des potes francais de l’hôtel et partons en meute goûter aux spécialités liquides chiliennes : la bière (sisi c’est chilien), le pisco, et el terremoto (“le tremblement de terre”). On ne saurait pas trop quoi vous dire sur ce qu’il y avait dedans, mais ce qui est sur c’est que le verre était grand, que c’était assez chargé, qu’il y avait on the top 2 boules de glace à l’ananas et que…heureusement qu’on l’a bu à trois !

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