Bangkok
Après une première fois au Népal, c’est cette fois-ci volontairement que nous nous sommes séparées une seconde fois avec Scarlett à Bangkok. Pierre, son copain, l’y rejoignait et ils avaient prévu d’aller en Thaïlande et en Malaisie. Moi, moins tentée par la Thaïlande, j’ai préféré retourner au Cambodge, moins touristique et que nous n’avions traversé que rapidement avec comme projet de passer 2 semaines dans un orphelinat. J’étais néanmoins obligée de me rendre à Bangkok pour les interviews de femmes ingénieurs, Bangkok n’est qu’à 12h de bus de Siem Reap (Cambodge), ça va! Après 2 journées consacrées à ces rencontres, Pierre et Scarlett partis, je voulais tout de même avoir un petit aperçu de la Thaïlande (tant qu’à faire rentabiliser 2 fois 12h de bus), je suis donc restée 24h de plus à Bangkok. Je me suis trouvé 2 potes français dans la guesthouse, un couple dont c’était le premier jour d’un voyage de 4 mois en Asie du Sud-Est, et c’est avec eux que j’ai visité le Palais Royal, très chargé, presque kitsch, mais impressionnant!
Après une première fois au Népal, c’est cette fois-ci volontairement que nous nous sommes séparées une seconde fois avec Scarlett à Bangkok. Pierre, son copain, l’y rejoignait et ils avaient prévu d’aller en Thaïlande et en Malaisie. Moi, moins tentée par la Thaïlande, j’ai préféré retourner au Cambodge, moins touristique et que nous n’avions traversé que rapidement avec comme projet de passer 2 semaines dans un orphelinat. J’étais néanmoins obligée de me rendre à Bangkok pour les interviews de femmes ingénieurs, Bangkok n’est qu’à 12h de bus de Siem Reap (Cambodge), ça va! Après 2 journées consacrées à ces rencontres, Pierre et Scarlett partis, je voulais tout de même avoir un petit aperçu de la Thaïlande (tant qu’à faire rentabiliser 2 fois 12h de bus), je suis donc restée 24h de plus à Bangkok. Je me suis trouvé 2 potes français dans la guesthouse, un couple dont c’était le premier jour d’un voyage de 4 mois en Asie du Sud-Est, et c’est avec eux que j’ai visité le Palais Royal, très chargé, presque kitsch, mais impressionnant!
L’après-midi nous avons fait un tour en bateau dans les Khlongs, ces canaux qui parcourent les quartiers ouest de Bangkok et qui dénotent complètement avec la première vision que l’on a de la ville (ses hautes tours et son trafic intense): à proximité des gratte-ciels, on trouve dans ce quartier un habitat traditionnel en bois, sur l’eau, un petit havre de paix au cœur de cette ville agitée.
Les khlongs...
...en plein coeur d'une Bangkok très développée
J’ai fini ma journée autour d’un verre avec les mêmes français et un 3e qui avait fait ses études à la Doua à Lyon, le monde est petit!
Kompong Chnang
Rebelotte pour 12h de bus le lendemain, départ à 7h, arrivée à 21h (ah, au retour c’est plus long, c’est 14h?!) et finalement on arrivera à 2h du matin (je vous laisse faire le calcul), bon mais là c’était un peu de ma faute, je me suis arrêtée plus loin sur la ligne, à Kompong Chnang, une petite ville que je voulais visiter. Initialement j’avais prévu de m’arrêter avant pour ne pas arriver de nuit et finir le trajet le lendemain mais comme je me suis trouvé un pote colombien dans le bus, je me suis arrêtée avec lui ce qui permettait d’être 2 pour se rendre à l’hôtel (en fait le bus nous a posés devant, sympa!) Probablement une de mes plus belles étapes au Cambodge, une petite ville qui déborde sur le lac Tonle Sap, une partie des habitations, sur la terre, sont sur pilotis car avec la montée du niveau du lac, tout est inondé pendant la mousson. Une autre partie des maisons est carrément sur l’eau, ça flotte! De nouveau une balade en bateau mais je dois dire que celle-la avait beaucoup plus de charme que celle de Bangkok.
Kompong Chnang
Rebelotte pour 12h de bus le lendemain, départ à 7h, arrivée à 21h (ah, au retour c’est plus long, c’est 14h?!) et finalement on arrivera à 2h du matin (je vous laisse faire le calcul), bon mais là c’était un peu de ma faute, je me suis arrêtée plus loin sur la ligne, à Kompong Chnang, une petite ville que je voulais visiter. Initialement j’avais prévu de m’arrêter avant pour ne pas arriver de nuit et finir le trajet le lendemain mais comme je me suis trouvé un pote colombien dans le bus, je me suis arrêtée avec lui ce qui permettait d’être 2 pour se rendre à l’hôtel (en fait le bus nous a posés devant, sympa!) Probablement une de mes plus belles étapes au Cambodge, une petite ville qui déborde sur le lac Tonle Sap, une partie des habitations, sur la terre, sont sur pilotis car avec la montée du niveau du lac, tout est inondé pendant la mousson. Une autre partie des maisons est carrément sur l’eau, ça flotte! De nouveau une balade en bateau mais je dois dire que celle-la avait beaucoup plus de charme que celle de Bangkok.
Mon pote Colombien sur un pont pas très rassurant...
Kompong Cham
J’avais ensuite prévu de retrouver un prêtre qui avait accompagné une colo que j’ai faite en seconde. Il a été envoyé au Cambodge par les missions étrangères de Paris il y a 5 ans à Kompong Cham, pas vraiment sur ma route mais je ne suis plus à quelques heures de bus près alors je fonce! Ça tombe bien, j’arrive pile au moment des fêtes de Pâques, j’ai été particulièrement bien accueillie dans cette petite communauté d’une cinquantaine de personnes, j’ai dormi dans les appartements de l’évêque qui était absent et j’ai participé à une très belle veillée pascale.
Par contre on reste dans les habitudes khmères: veillée à 18h, messe à 8h le matin et riz pour le déjeuner, il n’est absolument pas question d’oeufs en chocolat... Le soir tout le monde restait dormir à l’église, les jeunes ont pris l’ampli de la messe pour mettre la musique à fond et tout le monde sur la piste de danse!
Le lendemain j’ai été invitée à dîner et à dormir dans une famille de la communauté qui habitait un village des environs de Kompong Cham. L’endroit est très mignon, des maisons en bois, là aussi sur pilotis car tout est inondé pendant la mousson, il y a bien 2 mètres d’eau sur ce qui sont en ce moment des jardins et des rizières. Très bon dîner avec quelques familles voisines, on est tous assis par terre sur des nattes et je crois que je suis l’attraction. Dans ces maisons sur pilotis il n’y a qu’une grande pièce carrée et dans un coin 2 parois qui permettent d’avoir un espace un peu plus intime, pour se changer par exemple. Pas d’eau, pas d’électricité, la nuit tombe vers 18h, une petite lampe est alimentée par une batterie de voiture, on n’y voit pas grand chose... Je ne parle pas khmer alors la conversation est assez limitée, je leur montre quelques photos que j’ai de mes amis et de ma famille, eux me montrent celles de leur fille aînée qui prend la pose, toute maquillée et au top de la mode. Les cambodgiennes sont hyper coquettes, je me demande d’ailleurs comment elles font pour être si nickel alors qu’elles n’ont pas de salles de bains, qu’il fait 30° toute la journée et que ce pays est super poussiéreux. Moi il me faudrait 3 douches par jour et 3 tenues pour être aussi propre. Finalement vers 21h ça fait déjà 3h qu’il fait nuit, la lumière est faible donc on n’y voit pas grand chose et je commence à me demander où sont cachés les lits. Pas difficile, il y a plusieurs nattes en bambou dans le coin, on les déplie sur le sol, on met en place une grand moustiquaire et au lit! Moi je suis entre les parents et les enfants et ça fait longtemps que je n’ai pas dormi par terre. Le lendemain à 5h le coq chante, tout le monde se lève, ici on vit avec le soleil, c’est finalement assez logique... Je reprend le bus le lendemain complètement crevée (oui j’ai pas très bien dormi par terre) mais vraiment contente d’avoir eu opportunité de passer un moment dans une famille cambodgienne, c’est quand même le meilleur moyen pour découvrir comment les gens vivent...
Le lendemain j’ai été invitée à dîner et à dormir dans une famille de la communauté qui habitait un village des environs de Kompong Cham. L’endroit est très mignon, des maisons en bois, là aussi sur pilotis car tout est inondé pendant la mousson, il y a bien 2 mètres d’eau sur ce qui sont en ce moment des jardins et des rizières. Très bon dîner avec quelques familles voisines, on est tous assis par terre sur des nattes et je crois que je suis l’attraction. Dans ces maisons sur pilotis il n’y a qu’une grande pièce carrée et dans un coin 2 parois qui permettent d’avoir un espace un peu plus intime, pour se changer par exemple. Pas d’eau, pas d’électricité, la nuit tombe vers 18h, une petite lampe est alimentée par une batterie de voiture, on n’y voit pas grand chose... Je ne parle pas khmer alors la conversation est assez limitée, je leur montre quelques photos que j’ai de mes amis et de ma famille, eux me montrent celles de leur fille aînée qui prend la pose, toute maquillée et au top de la mode. Les cambodgiennes sont hyper coquettes, je me demande d’ailleurs comment elles font pour être si nickel alors qu’elles n’ont pas de salles de bains, qu’il fait 30° toute la journée et que ce pays est super poussiéreux. Moi il me faudrait 3 douches par jour et 3 tenues pour être aussi propre. Finalement vers 21h ça fait déjà 3h qu’il fait nuit, la lumière est faible donc on n’y voit pas grand chose et je commence à me demander où sont cachés les lits. Pas difficile, il y a plusieurs nattes en bambou dans le coin, on les déplie sur le sol, on met en place une grand moustiquaire et au lit! Moi je suis entre les parents et les enfants et ça fait longtemps que je n’ai pas dormi par terre. Le lendemain à 5h le coq chante, tout le monde se lève, ici on vit avec le soleil, c’est finalement assez logique... Je reprend le bus le lendemain complètement crevée (oui j’ai pas très bien dormi par terre) mais vraiment contente d’avoir eu opportunité de passer un moment dans une famille cambodgienne, c’est quand même le meilleur moyen pour découvrir comment les gens vivent...
Sihanoukville
Prochaine étape: retrouver l’orphelinat. Les enfants, qui ont monté un spectacle de musique et danse sont en ce moment en tournée dans le sud du pays, l’objectif: récupérer l’argent récolté pour financer ces vacances au bord de la mer et pour participer aux frais de l’orphelinat le reste de l’année. Ils sont en ce moment dans la station balnéaire de Sihanoukville, à une petite journée de bus de de Kompong Cham, mais avant de retrouver l’orphelinat j’ai justement rendez-vous dans cette ville avec un couple de hollandais que l’on avait rencontrés à la frontière Chine - Vietnam. Eux arrivaient seulement maintenant au Cambodge, ils ont passé beaucoup plus de temps que nous au Vietnam qu’ils ont traversé en scooter: plus de 1500km du Nord au Sud il faut le faire! Mais j’ai vu les photos et c’est vrai que quand on a du temps, c’est un moyen de découvrir le pays en ayant accès à des endroits moins connus et où les touristes ne vont pas forcément. Par contre ça peut vite tourner au cauchemar quand le scooter est une vieille carcasse et qu’il faut aller faire un tour chez le garagiste tous les 200km (ce qui était un peu leur cas...)
Les hollandais et leurs fameuses motos
Autre avantage dans une grosse station balnéaire bétonnée comme Sihanoukville, on peut tourner et dénicher les petites paillotes pieds dans l’eau installées sur une plage paradisiaque loin de la foule. Sable fin, eau turquoise, pas d’autre bruit que celui des vagues, grand soleil, cocotiers, un bon bouquin sous le parasol, vive les vacances!
L’hôtel...
... et la plage
Je me repose de ma nuit par terre et anticipe mes futures nuits dans un hamac car le lendemain je retrouve...
L’orphelinat (Sihanoukville et Koh Kong)
J’ai passé un peu moins de 2 semaines dans l’orphelinat, d’abord à Sihanoukville puis à Koh Kong, sur la côte, à la frontière avec la Thaïlande. Il y avait une soixantaine d’enfants, de 0 à 18 ans, en réalité une partie seulement sont orphelins, les autres ont été confiés à l’organisation par leurs familles qui n’avaient pas les moyens d’assurer financièrement leur éducation. On logeait dans les pagodes, chez les moines bouddhistes, dans une espèce de préau. Moi, Mylène (Mélanie c’est trop dur à prononcer pour un Khmer), je suivais le groupe des grands (15 - 18 ans) qui allaient présenter leur spectacle pendant que les plus petits restaient à la pagode. Voilà le programme d’une journée type:
- Lever vers 5h, on replie les moustiquaires et les hamacs car la pièce où l’on a dormi est aussi la pièce où l’on va passer la journée. Direction le puits, on se rince la tête et on se brosse les dents et ça y est on est bien réveillés (dur...)
- 5h30: Une fois qu’on a les dents bien propres on va petit déjeuner, mais qu’est-ce qu’il y a pour accompagner mon riz ce matin? Du poulet et des légumes, mmmm... On lave les gamelles et on retourne au préau se préparer pour le spectacle et attention, là il y a tout une technique! Pour les fille séance maquillage: on commence par se vider le pot de fond de teint blanc sur la la figure, décidément on n’est jamais content de ce que l’on a, nous on aurait eu tendance à mettre de l’auto-bronzant! Mais les asiatiques sont folles de notre peau blanche.
L’orphelinat (Sihanoukville et Koh Kong)
J’ai passé un peu moins de 2 semaines dans l’orphelinat, d’abord à Sihanoukville puis à Koh Kong, sur la côte, à la frontière avec la Thaïlande. Il y avait une soixantaine d’enfants, de 0 à 18 ans, en réalité une partie seulement sont orphelins, les autres ont été confiés à l’organisation par leurs familles qui n’avaient pas les moyens d’assurer financièrement leur éducation. On logeait dans les pagodes, chez les moines bouddhistes, dans une espèce de préau. Moi, Mylène (Mélanie c’est trop dur à prononcer pour un Khmer), je suivais le groupe des grands (15 - 18 ans) qui allaient présenter leur spectacle pendant que les plus petits restaient à la pagode. Voilà le programme d’une journée type:
- Lever vers 5h, on replie les moustiquaires et les hamacs car la pièce où l’on a dormi est aussi la pièce où l’on va passer la journée. Direction le puits, on se rince la tête et on se brosse les dents et ça y est on est bien réveillés (dur...)
- 5h30: Une fois qu’on a les dents bien propres on va petit déjeuner, mais qu’est-ce qu’il y a pour accompagner mon riz ce matin? Du poulet et des légumes, mmmm... On lave les gamelles et on retourne au préau se préparer pour le spectacle et attention, là il y a tout une technique! Pour les fille séance maquillage: on commence par se vider le pot de fond de teint blanc sur la la figure, décidément on n’est jamais content de ce que l’on a, nous on aurait eu tendance à mettre de l’auto-bronzant! Mais les asiatiques sont folles de notre peau blanche.
Faire un pantalon avec un drap...
Et voilà le résultat!
J'ai aussi eu le droit à l'intégrale maquillage - costume - coiffure pour une journée!
- Vers 7h, on décolle!
La compagnie se déplace en camion (au fond, la fameuse pagode)
En général le matin on va sur les marchés car il y a beaucoup de monde et on joue le spectacle à plusieurs endroits, ça attire beaucoup de monde et les cambodgiens sont vraiment généreux.
Petite vidéo du début du spectacle
- Vers 11h, retour à la pagode. Qu’est-ce qu’il y a pour accompagner mon riz à midi? Il faut savoir que dans la religion bouddhiste, plus on fait de bonnes actions et plus on a de chances d’être réincarné dans une vie meilleure. Parmi ces bonnes actions figurent les dons de nourriture aux moines, ceux-ci ont donc toujours bien plus qu’il n’en faut et nous on en profite (quitte à être réincarnés en putois, au moins on a bien mangé!) J’ai eu la chance de tomber au moment du Nouvel An Khmer, période à laquelle les gens redoublent de générosité.
La folie des plats pendant le nouvel an!
Et quand ce n'est pas le nouvel an, c'est un peu moins varié...
Après le déjeuner il fait vraiment très chaud donc sieste.
- Rebelotte de session maquillage à 14h, avec la transpiration tout est parti et puis les coiffures ne tiennent plus très bien, en fait on reprend tout à zéro.
- Vers 15h, une fois que ces demoiselles sont prêtes, on repart. L’après-midi on se balade dans les villages, le long de la plage, et on propose aux gens de jouer le spectacle devant chez eux, ce qui est accompagné d’une prière collective qui est certainement de bonne augure pour la maison et ses occupants.
On attire les curieux...
Ou pas...
- 18h: retour à la pagode
- 18h30: cérémoniel de la douche. Je dis cérémoniel car j’ai été assez impressionnée par la classe de ces jeunes filles qui se lavent dehors au puits! (Bon moi je l’ai fait aussi mais c’était tout sauf classe!) Il faut savoir que les cambodgiennes sont extrêmement pudiques, vous ne les verrez JAMAIS les épaules où les genoux découverts, T-shirt à manches longues et jean sous 40°, il faut être une pudique convaincue. Même que... pour la soirée du Nouvel an Khmer où il y avait une petite soirée dansante à la pagode et pour laquelle elles s’étaient faites toutes belles, certaines avaient mis une serviette de bain en position bavoir pour le cas où une inclinaison très particulière aurait permis d’entre-apercevoir sous leur T-shirt manche longue raz-du-cou un bout de la bretelle de leur soutient-gorge (ce qui était assez peu probable). Petit bémol pour la serviette bavoir, pas très fashion. Comment donc prendre une douche en public quand on est pudique à ce point? 4 accessoires:
- 18h30: cérémoniel de la douche. Je dis cérémoniel car j’ai été assez impressionnée par la classe de ces jeunes filles qui se lavent dehors au puits! (Bon moi je l’ai fait aussi mais c’était tout sauf classe!) Il faut savoir que les cambodgiennes sont extrêmement pudiques, vous ne les verrez JAMAIS les épaules où les genoux découverts, T-shirt à manches longues et jean sous 40°, il faut être une pudique convaincue. Même que... pour la soirée du Nouvel an Khmer où il y avait une petite soirée dansante à la pagode et pour laquelle elles s’étaient faites toutes belles, certaines avaient mis une serviette de bain en position bavoir pour le cas où une inclinaison très particulière aurait permis d’entre-apercevoir sous leur T-shirt manche longue raz-du-cou un bout de la bretelle de leur soutient-gorge (ce qui était assez peu probable). Petit bémol pour la serviette bavoir, pas très fashion. Comment donc prendre une douche en public quand on est pudique à ce point? 4 accessoires:
1. le puits
2. le sceau et là ça s’est déjà corsé car attraper de l’eau à 2 mètres de fond dans un puits avec un sceau c’est pas évident, bah oui parce que le sceau il flotte!
3. Le drap: on s’enveloppe dans un drap qui couvre des chevilles au haut de la poitrine, et comme ça on peut se déshabiller sous le drap... malheur! On voit nos épaules! C’est pour ça qu’on attend la nuit pour se doucher, il y a aussi l’option «je garde mon T-shirt» pour les plus pudiques. Bon alors moi là déjà j’ai pas de drap, j’ai qu’une écharpe donc on voit tous mes genoux, et en plus franchement, enlever son T-shirt et son pantalon quand on a une écharpe par dessus en cachant TOUT et SANS QUE L’ECHARPE NE TOMBE (hum...) c’est très technique (moi je l’ai pas la technique). Après on s’asperge d’eau et on frotte parce qu’on est sales, tout ça avec le drap qui bien sur reste en place.
4. la serviette. Et là, tout d’un coup, le drap fut remplacé par une serviette toute sèche. Encore un truc qui relève de la magie pour moi. Au moins je les aurai bien fait rire!
19h30: On fait les comptes! En fait il faut regrouper les billets de la quête en liasses et il y a du travail! Une journée permet de récolter entre 50€ et 150€ (selon si il y a la marché où non), et les gens donnent en toutes petites coupures (ils adorent jeter plein de billets, même si ce sont des billets de 2 centimes), 100€ en coupures de 2 centimes ça fait beaucoup de liasses!
- 20h: à table! (fin à table... on s’éassied par terre et on sort sa gamelle) Qu’est ce qu’il y a pour accompagner mon riz ce soir? Les restes du déjeuner! Et c’est là qu’après 10 jours de riz accompagné de 3 feuilles de choux cuites à l’eau, on fait des rêves de steaks!
2. le sceau et là ça s’est déjà corsé car attraper de l’eau à 2 mètres de fond dans un puits avec un sceau c’est pas évident, bah oui parce que le sceau il flotte!
3. Le drap: on s’enveloppe dans un drap qui couvre des chevilles au haut de la poitrine, et comme ça on peut se déshabiller sous le drap... malheur! On voit nos épaules! C’est pour ça qu’on attend la nuit pour se doucher, il y a aussi l’option «je garde mon T-shirt» pour les plus pudiques. Bon alors moi là déjà j’ai pas de drap, j’ai qu’une écharpe donc on voit tous mes genoux, et en plus franchement, enlever son T-shirt et son pantalon quand on a une écharpe par dessus en cachant TOUT et SANS QUE L’ECHARPE NE TOMBE (hum...) c’est très technique (moi je l’ai pas la technique). Après on s’asperge d’eau et on frotte parce qu’on est sales, tout ça avec le drap qui bien sur reste en place.
4. la serviette. Et là, tout d’un coup, le drap fut remplacé par une serviette toute sèche. Encore un truc qui relève de la magie pour moi. Au moins je les aurai bien fait rire!
19h30: On fait les comptes! En fait il faut regrouper les billets de la quête en liasses et il y a du travail! Une journée permet de récolter entre 50€ et 150€ (selon si il y a la marché où non), et les gens donnent en toutes petites coupures (ils adorent jeter plein de billets, même si ce sont des billets de 2 centimes), 100€ en coupures de 2 centimes ça fait beaucoup de liasses!
- 20h: à table! (fin à table... on s’éassied par terre et on sort sa gamelle) Qu’est ce qu’il y a pour accompagner mon riz ce soir? Les restes du déjeuner! Et c’est là qu’après 10 jours de riz accompagné de 3 feuilles de choux cuites à l’eau, on fait des rêves de steaks!
-21h: au lit! On met en place des moustiquaires géantes, tout le monde s'entasse dessous pour dormir, sur des nattes à même le sol, moi je fais partie des privilégiés, je suis venue avec un hamac.
Petit bilan de ce séjour à l’orphelinat: c'était une très belle expérience mais il aurait fallu que je reste beaucoup plus longtemps pour pouvoir me rendre réellement utile. J'en garde néanmoins un très bon souvenir, ça m'a bien aidé à comprendre la culture du pays et la manière de penser des cambodgiens.
Phnom Penh
Retour à Phnom Penh pour mes derniers jours au Cambodge, l'occasion de visiter le palais royal que je n'avais toujours pas vu:
J'ai également retrouvé Pauline, une amie de primaire, qui est en stage là-bas pour 6 mois, sa mission est d'équiper un bungalow en panneaux solaires, un cadre de travail assez rêvé, sur le Mékong face à Phnom Penh...
Pauline en train de trafiquer ses panneaux solaires...
Petit calcul amusant
Demain je prends l'avion, en fait je ne l'ai pas pris depuis 2 mois 1/2, depuis Shanghaï...
Et depuis Shanghaï j'ai parcouru 11 610 km: 5612 km en Chine, 3085 km au Vietnam et 2913 km au Cambodge, soit 250h dans les transports, en fait un peu plus de 10 jours complets entre les trains et les bus, vive les voyages!
Attraction culinaire
Et pour finir, au Cambodge j'ai découvert d'incroyables fruits que l'on ne connait pas chez nous: mangoustans, incroyables mangues que eux mangent dures, pas mures en fait, 4 types de litchis (les rugueux, les doux, les poilus et les très poilus) et beaucoup d'autres dont je ne connaitrai jamais les noms. Mais ce dont je me souviendrai toujours ce sont ces œufs qu'ils mangent "semi-éclos", couvés bien plus longtemps que les nôtres, à tel point qu'en les ouvrant on découvre très nettement la silhouette du futur poussin, j'ai tenté, il fallait! (avec beaucoup de piment ça passe!)
Quelques dernières photos du Cambodge...
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