lundi 13 août 2012

Buenos Aires, la ville qui ne s’arrête jamais (sauf pour la sieste pré soirée, 19h-22h)

Par quoi commencer ? Comment va-t-on pouvoir vous décrire cette capitale infatigable ?
Et si on faisait un petit abécédaire ? Quelle originalité. Oui mais nous sommes dans le bus, le pays est grand donc le trajet est long, l'abécédaire est alors un bon moyen de s’occuper. Et puis, les sudokus, c’est pas mon truc.    

Juste une petite introduction à cette étape citadine :
10 jours à Buenos Aires n’ont pas été de trop : Mélanie et moi avions des amis français et argentins dans le coin à qui rendre visite. Et puis la ville est grande et les quartiers ont tous un petit quelque chose bien particulier qu’on ne pouvait pas manquer. Au niveau culturel les intellos sont comblés, au niveau soirée les clubbers rassasiés et les poivrots rincés, et pour ce qui est du shopping, les cartes bleues flambent et les yeux brillent devant les vitrines qui s’alignent à perte de vue. Bref, une ville comme on les aime !

Et c’eeeest parti : donnez moi un «A» !

«A» comme... «Asados» por supuesto !
«Asado» signifie «grillade», ou «rôtissage». En gros c’est une technique de cuisson de la viande, au barbecue ou au four. Mais quelle viande.... Quelle viande !
Ne l’oublions pas, à l’époque de la vache folle les seuls survivants étaient les vaillants boeufs argentins :)
Depuis notre atterrissage en Amérique latine les voyageurs rencontrés nous décrivaient leur passage en Argentine en salivant.
Et puis le restaurant «Puerto Argentino» de Lyon nous avait offert un aperçu de qualité. 
Bref nous rêvions de ces grosses côtelettes, et à vrai dire nous n’avons pas été déçues.
Ici, manger du poisson est très, très mal vu.
Tant mieux, parce qu’une fois que Guillaume notre hôte n°1 nous a fait goûter à notre premier lomo (un morceau parmi tant d’autres), le poisson et nous c’est devenu de l’histoire ancienne.
Le second soir de notre arrivée, nous avons été invitées à la soirée d’anniversaire de Victor, le français qui habite Buenos Aires et qu’on a rencontré sur les plages colombiennes.
Thème de la soirée : asado. Matériel nécessaire pour effectuer une soirée asado :
-une parilla (prononcer paricha), c’est à dire un énorme barbeuc.
-des amis rugbymen et leurs copines
-1 kg de viande par personne
-du fernet et du campari (cf. paragraphe F comme fernet)
On adhère !
L’asado ici est une institution. On nous a même dit que dans les nouveaux immeubles d’habitation des parillas avec cheminée commune en béton pour tous les apparts étaient installées sur les terrasses pendant la phase construction du bâtiment !
Notre morceau préféré est sans doute l’ojo de bife ou oeil de boeuf, 500g par personne en moyenne, une tuerie.

Raphaelle la cousine de Scarlett, rencontrée par hasard ici en Argentine ! Fières de notre dîner en cours !

«B» comme... «bollitche» !
La vie nocturne à Buenos Aires est incroyable. Il existe mille et un bars et boites de nuit tous aussi beaux et originaux les uns que les autres.
    Lorsque l’on arrive dans la rue du bar Le Frank’s, on pense s’être trompés... Pas un bruit, pas une enseigne, heureusement qu’on a l’adresse exacte ! On toque à la lourde porte en métal, une petite trape coulisse : deux yeux nous regardent d’un air suspicieux. La voix résonne : «codigo ?». Le code du jour, on l’a cherché sur internet aujourd’hui, et c’est «Jacques Lacan», un psychologue français. Les sourcils se défroncent et la porte s’entrouvre. Au fond du couloir nous découvrons un bar hype et des barmens très très classes, les shakers volent et les argentines sont au top de la mode. Ca ne rigole pas, on se tient bien et on sirote d’un air absorbé notre coca à 30 pesos le petit doigt en l’air. Pour ceux qui étaient présents il est vrai que je schématise un peu pour le besoin narratif, mais l’idée est là, non ? :)
    Les bars conseillés par Guillaume sont d’un autre type eheh : le troquet de Henry, parait-il très typique argentin, ou sinon je me rappelle d’un autre bar à la déco réussie très old school où quand j’ai demandé un verre de vin le barman m’a fait une grimace et m’a répondu : «vous êtes sure, car il n’est pas très bon». J’aurais dû l’écouter...
    Le Milion est aussi un bar à la façade incroyable, les cocktails du Gran bar Danzon sont excellents, et l’ambiance after-office du très classe bar à bière traditionnel rue Arménia super sympa. Nous avons aussi visité le bar et les espaces communs de l’ultra classe hôtel Faena designé par le richissime Alan Faena et le très audacieux Philippe Starck, immanquable si vous passez par Buenos Aires !
    J’ai oublié de vous parler des horaires : ici après le travail, on fait la sieste. Vers 22h-23h on dîne, puis vers minuit on commence l’apéro avec les amis, et vers 3h ou même plus tard on sort en boite ! C’est assez perturbant au début, mais on s’y fait rapidement. Les jetlags, on commence à bien savoir gérer !

Les toilettes hallucinants de l'hôtel Faena

Hall d'entrée de l'hôtel Faena...

Retrouvailles entre gens très chics au café très chic de l'hôtel Faena

«C» comme... «Collectivo» !
C’est comme cela qu’on appelle le bus urbain de Buenos Aires. Il y en a partout, à n’importe quelle heure de la nuit et le trajet coûte 25 centimes d’euro... Les taxis non plus ne coûtent pas très cher, mais il faut bien choisir son taxi, car nombre d’entre eux ne sont pas déclarés et il y a souvent des problèmes. Il est arrivé que le taximan fasse les poches de son client lorsque celui-ci faisait un petit somme à 6h du mat’ de retour de soirée ! Mais par clémence, nous ne citerons pas le nom :)

«D» comme... «Dulce de leche» !
Il s’agît du composant de base de n’importe quel dessert ou pâtisserie produit sur ce territoire. Les alfajores, la spécialité sucrée du coin, sont fourrés de dulce de leche, les glaces sont au dulce de leche, les croissants au dulce de leche, les tartes, les beignets aussi... Il vaut mieux aimer ! C’est une sorte de confiture de lait mais encore plus sucrée. Ni Mélanie ni moi ne sommes très fans (ce qui nous permet de mieux nous concentrer sur la viande). 

 Une photo d'alfajores fourrés au dulce de leche (source : ohmaan.files.wordpress.com)


«E» comme... «Empanadas» !
Après les empanadas du Chili, celles de la Bolivie, celles du Pérou et enfin celles de la Colombie, nous nous sommes attelées à la lourde tache de l’analyse et de la critique détaillée de l’empanadas argentine. Petit rappel : l’empanadas est une sorte d’en cas type mini calzon. Au Chili l’empanadas est frite et les saveurs limitées : jamon, queso ou pollo. En Bolivie la pate est cuite au four et légèrement sucrée, et le contenu est bien liquide : pollo, carne, ou queso. Au Pérou c’est comme au Chili. En Colombie c’est frit aussi mais encore plus gras, l’empanadas colombienne atteint vraiment des records de fat’itude.
Et là, surprise : l’empanadas argentine est...succulente ! que ce soit le contenu (roquefort, tomates, jamon-queso, pollo, légumes) ou le contenant (la pate est cuite au four et ressemble vraiment à de la pate à pizza), on se régale. Les Argentins sont aussi super forts en tartes salées, notre préférée est la tarte à la calabaza (potiron) - fromage. Huuuuuum, un délice !


«F» comme... «Fernet» !
On vous parle de viande, de dulce de leche, d’empanadas, vous devez commencer à avoir un peu soif, non ? Eh bien cela tombe bien, nous vous proposons un petit verre de fernet-coca, LA boisson nationale. A vrai dire, le fernet est un alcool italien, et si cela vous parait étrange passez directement à la lettre « i » :)
Les argentins ont une petit phrase mignonne pour décrire leur alcool préféré : «Le fernet, ce n’est pas l’amour au premier coup d’oeil». Le goût est en effet assez spécial mais nous on a bien aimé. 

Affiche pour le Fernet (issue du blog malenlecuona.blogspot.com)

«G» comme... «Gaucho» !
Les éleveurs de bovins argentins sont appelés gauchos. On l’imagine galopant à travers la pampa, dirigeant son troupeau immense dans une nature sans limite, fier, moustachu, vigoureux. Lorsque nous étions à Buenos Aires se déroulait «la Rural», le salon de l’agriculture et de l’élevage argentin. Mélanie me dit que cela vaut le coup d’oeil. 


«H» comme... «Hospedaje» c’est à dire logement, ou plutôt comme «HAmigos» !
    A Buenos Aires nous avons été accueillies par Guillaume, un mériellois en échange d’un an ici. Les mériellois sont les habitants de Mériel city, un petit bourg tranquille du Val d’Oise où j’habitais aussi, et à quelques maisons près nous étions même voisins. Guillaume habite en coloq dans le quartier de Palermo (cf. la lettre Q) avec 3 argentins : Lulo (qui a un nom de fruit colombien), Mariano (qui pratique le chant lyrique) et Teresa (ou Marisa) qui était en vacances. De l’organisation de la lessive à l’élaboration de la liste des immanquables de Buenos Aires en passant par les conseils transports, Guillaume s’est bien occupé de nous. Il a surtout commit la grande erreur de nous amener dans le quartier de San Telmo le jour du marché de l'artisanat mais a aussi fait preuve d'une grande patience lorsque nous avons mis 30mn à choisir des boucles d'oreille !
    Les 4 derniers jours nous avons changé d’appart’ histoire de ne pas squatter trop longtemps dans le salon de Guillaume. Ses coloqs n’avaient en effet pas trop apprécié que je les batte au ping-pong sur table à manger x) . Victor nous a accueilli les bras ouverts 5 stations de métro plus loin et nous a organisé un super we à base de soirées et de brunchs crèpes-dulce de leche. Trop dur la vie.
    Passer par Buenos Aires a été également l’occasion de voir Ivan, un argentin qui était venu en échange à l’INSA. Chez Orange Argentine ça bosse dur en semaine, par contre le week-end les employés sont plutôt survoltés !
    Dans la capitale aux mille rencontres sont arrivées juste après nous Herminie une pote de Mélanie en visite et Leopoldine sa petite soeur qui débute un échange universitaire en septembre. Il n’y a pas que les employés de Orange qui sont survoltés le week-end...
    Merci à vous tous, si notre passage à Buenos Aires a été aussi fou c’est surtout grâce à vous. On se retrouve d’ici peu à Paris !

Mélanie et Herminie

La brocante de San Telmo où Guillaume nous a emmenées

 brocante de San Telmo

 brocante de San Telmo

«I» comme... «Italie» !
La plus grande ville italienne n’est ni Rome, ni Milan, mais Buenos Aires. On estime que plus de 3 millions de descendants d’italiens vivent dans cette mégapole de 11 millions d’habitants. Une partie d’entre eux continue à avoir une influence sur la vie politique italienne.
L’émigration italienne s’est effectuée de la fin du 19ème siècle au milieu du 20ème siècle, et on comprend mieux comment le fernet a pu devenir l’alcool préféré des argentins. On comprend aussi mieux le nombre impressionnant de pizzerias et de glaciers.
On dit que la pizzeria «Le cuartito» offre les meilleurs pizzas de la ville. On ne les a pas toutes comparées, mais en tout cas notre Napolitana / 4 fromaggi était succulente ! Et les pizzas ont beau être énormes, on peut ici les commander avec une moitié d’un type et l’autre d’un autre. On en rêve encore.

Le Café Tortini, la classe à l'italienne !

 Scarlett a la classe au Grand Café Tortini avec son damard en laine mérino ^^

«J» comme... «Jalousie» !
Les argentines sont réputées pour être extrêmement jalouses au sein de leur couple. D’un autre côté, les argentins sont réputés pour leur infidélité. Les argentines ne sont donc peut être pas jalouses à tort :)
En tout cas, pendant les soirées dans les appartements les filles et les garçons forment des groupes bien distincts, et malheur à qui se risquera à rompre cet équilibre... C’est vraiment étrange, il faut le voir pour y croire !

«K» comme... «Le K» !
Le K est un entrepot désaffecté qui abrite tous les lundis un concert de percussion exceptionnel. Les musiciens salopettés ont le rythme dans la peau et réunissent chaque semaine des centaines et des centaines de jeunes pour la plupart touristes ou étudiants d’échanges. A ne pas manquer !

«L» comme... «Laverie» !
Mettre TOUT son linge à la laverie le vendredi soir n’est pas une très bonne idée lorsque celle ci ne ré-ouvre que le lundi matin (et le samedi matin, mais ça ne compte pas). Surtout quand les affaires un peu classe d’interview pour le lundi matin 7h en font partie... Afin d’éviter l’écueil de l’interview en pantalon de trek nous avons été o-bli-gées de faire du shopping... Tout ça à cause de Guillaume qui ne connaissait pas les horaires par coeur, pfff on ne peut compter sur personne.

«M» comme... «Maté» !
Le maté ou chimarrão est une infusion traditionnelle issue de la culture des Amérindiens Guaranis consommée en Argentine, au Chili, au Paraguay, en Uruguay, au Brésil méridional, en Bolivie, et même au Proche Orient. On le consomme dans une petite calebasse avec une sorte de paille filtrante appelée bombilla. Dans la rue et les échoppes, tout le monde boit du maté. C’est assez amère et ressemble aux infusions boliviennes de feuilles de coca. Il existe toutes sortes de croyances et rituels autour du maté et de nombreuses manières de le préparer. Le maté se partage ce qui en fait un outil de convivialité important, et ce depuis des siècles.

Un bon petit maté (photo de wikipédia, à Buenos Aires on a été trop occupées pour prendre des photos eheh)


«N» comme... «Ne trouve pas de thème pour cette lettre»

«O» comme... « jeux Olympique» car nous sommes en train de les rater !
Par contre nous avons commencé l’entrainement pour les JO de Rio en 2016 avec un petit footing en compagnie de Victor dans les bosquets de Palermo à deux pas de chez lui.

«P» comme... «portenos» !
Un porteno est un habitant de Buenos Aires.
Et comme tous les habitants des capitales, le porteno n’a pas une réputation excellente. Nous en avons fait les frais à la boulangerie du coin où les vendeuses ont été tous les jours de la semaine d’une humeur massacrante ! Mais globalement ici les argentins sont très gentils et ouverts, et si nous ne trouvons pas notre chemin il y a toujours quelqu’un pour nous aider.

«Q» comme... «Quartiers» !
Les quartiers de Buenos Aires ont tous leurs mots à dire :
Il y d’abord Palermo, sa vie mouvementée, ses bars de quartier, puis il y a le Centre et la plaza de Mayo, ses grands boulevards, ses immeubles de bureau et ses rues piétonnes commerciales. Puerto Madero est le nouveau quartier «in» des docks rénovés, on y trouve entre autres l’hôtel Faena et le magnifique pont de la femme de l’architecte Santiago Calatrava.
San Telmo est le quartier des artistes, les maisons sont basses et le dimanche le marché envahit les petites rues pavées. Le marché des antiquités, les terrasses des bars presque bobos et les musiciens de rue complètent le tableau.
La Boca est le quartier préféré des touristes, à vrai dire il s’agît de trois rues aux maisons colorées en mode légèrement Disneyland, pas vraiment typique mais cela vaut tout de même le détour. La nuit ou dans les rues adjacentes il est vraiment déconseillé de s’y attarder alors on se tient à ces trois rues !
Enfin n’oublions pas le très chic quartier de la Ricoleta, qui abrite les diverses ambassades, les magasins de luxe et les immeubles hausmaniens des riches portenos.
Globalement Buenos Aires est une ville superbe, nous avons adoré. 

Le centre de Buenos Aires

Le quartier de Puerto Madero, les docks revisités

Plaza de Mayo dans le quartier du centre

Le pont de Calatrava dans le quartier de Puerto Madero

Le quartier de San Telmo

La casa Rosada, siège du gouvernement, plaza de Mayo dans le quartier el Centro

 Le quartier de la Boca où il ne faut pas trainer la nuit !

«R» comme... «Reggaeton» !
Ici, dans les bollitche (boites de nuit), la musique de base est le reggaeton et la cumbia. Cela change de la France !

«S» comme... «Shopping» !
Gros craquage à Buenos Aires en ce qui concerne le shopping. Forcément, lorsque l’on se prive pendant aussi longtemps et lorsque l’on sait le peu de temps qu’il nous reste à porter notre sac avant le retour en France, on se lache !
Magasin préféré de Mélanie : Rapsodia (magasin de vêtements ethniques bien coupés pour ceux que cela intéresse).
Magasin préféré de Scarlett : Cuesta Blanca, qui attire les clients en diffusant un parfum similaire dans toutes ses boutiques. On le repère à 100 m, c’est plutôt pratique. Cuesta Blanca est du même style que Stradivarius en Espagne. J’aime !
Achat stupide mais tellement agréable pour Scarlett : des chaussures de tango. Excuse recevable : Buenos Aires est THE place pour en acheter, non ? :)

«T» comme... «Tango» !
Buenos Aires est la capitale internationale du tango.
Les meilleurs danseurs et les meilleurs professeurs sont à Buenos Aires. La ville compte un nombre impressionnant de milongas qui sont des salles de danse souvent magnifiques. Certaines mauvaises langues nous ont dit que le tango «c’est un truc de touriste» mais lorsque j’ai pris un cours un après midi de semaine à la Confiteria Ideal, tous les vieux très chics de Buenos Aires s’y étaient aussi donné rendez-vous. Et le soir dans les milongas, l’ambiance est jeune et ça parle argentin !
Nous avons pris un cours avec Guillaume et Mati à la Catedral, un ancien entrepot transformé en milonga qui accueille des centaines et des centaines de danseurs chaque soir. Merci d’avoir daigné nous accompagner, sans partenaire d’une telle qualité comment aurions nous fait ? Ce soir là nous avons été sans aucun doute les rois du dance floor.
Nous avons aussi assisté à un spectacle incroyable de tango au Café de Sur, une institution à Buenos Aires. Les danseurs, les musiciens et les chanteurs étaient impressionnants, on se serait cru à une autre époque. Et puis on s’est fait raccompagnées en voiture par le chanteur en costume queue de pie et noeud pap, la classe...
Un contact de prof argentin qui enseigne à Paris dans la poche, des sublimes nouvelles chaussures dans le sac à dos...le tango et moi ça ne fait que commencer ! Par contre Mélanie a plutôt opté pour apprentissage du bandonéon, une sorte d’accordéon mais qui, si j’ai bien compris,  «ne fait pas sortir le même son quand on plie et quand on déplie». Nous allons surement monter un spectacle de retour à Paris, on vous tient au courant  ;)

Je suis vachement grande là ! Mais pourquoi le danseur se marre ?

La danseuse est trop dégoutée parce que je lui ai piqué son mec


Mélanie est une pro du Bandonéon

Les musiciens jouent un morceau de tango



 Mélanie et le chanteur de tango tapent la pose !


«U» comme... « oUla il fait froid » (il ne vous plait pas mon mot ?)
Ici, c’est l’hiver. Cela nous change de la Colombie. Vivement les plages brésiliennes !

«V» comme... «Voludo» !
Le parler argentin n’est pas le parler colombien, ni le péruvien, ni le bolivien, ni le chilien, et encore moins l’espagnol. Déjà, tout se qui se prononce «ye» se prononce ici «che».
Et puis il n’utilisent pas le «tu», ils disent «vos», et ponctuent leurs phrase de généreux «ché» («mec»)  et «voludo» (con).
Ce qui donne de magnifiques conversations de ce type :
«-Cho me chamo Scarlett, y vos, voludo ?
-Ché, cho me chamo Ivan, y me gusta el fernet, voluda !»
Cette partie ne fera bien sur rire que les argentins, désolée pour les autres.

«W» comme... «Weber» !
Weber est le nom d’une entreprise appartenant au groupe Saint Gobain qui est notre partenaire pour les interviews. Nous avons été extrêmement bien accueillies par Marina, Lucia et Constance. Elles nous ont invité dans un super resto, et on a même gagné une tasse Saint Gobain. Trop sympa !
A Buenos Aires nous avons aussi rencontré 2 femmes de Accenture, une femme de Sagemcom et une femme de Total qui avait l’année dernière traversé l’Atlantique à la rame... On lui a demandé si elle s’était fait hébergé le long du parcours sur les plateformes pétrolières de Total :)

«X» comme... «Xylophone»
Sans commentaire

«Y» comme... «Yacht»
Sans commentaire, on aurait bien aimé mais non

«Z» comme... «Zèbre»
Sans commentaire

N’oubliez pas de voter pour votre lettre préférée avant le 31 décembre en cliquant sur ce lien, la lettre gagnante sera récompensée.

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