jeudi 1 mars 2012

Pékin

C’est dans le train de nuit Pékin/Shanghai que nous avons passé notre soirée de St Valentin. A défaut d’un cadre romantique, nos couchettes étaient fort agréables. Trop agréables... Tellement agréables que le lendemain matin, à 8h00, nous nous sommes réveillées dans un train vide dans le centre de maintenance ferroviaire de la capitale. On sait bien que la communication est difficile mais quand même, ils auraient pu nous réveiller ces bougres de chinois!

Heureusement le métro n’était pas loin et quelques arrêts plus tard nous voici dans le quartier de Xicheng où nous avions réservé une auberge. Et quelle auberge! Il s’agissait d’une maison typiquement chinoise avec cour intérieure couverte et lanternes participant à donner une ambiance chaleureuse et décontractée: les enfants des proprios couraient partout pendant que leurs mères épluchaient les légumes. On a été très étonnées de ne croiser presque aucun touriste dans cette adresse de charme. Surement à cause du froid! Pékin en février: -8° à +4° maximum, les lacs été gelés et on a rentabilisé les gants, écharpes et bonnets achetés dans les montagnes népalaises!

Gla gla gla...


Pour continuer sur notre lancée «gastronomie chinoise», on peut dire qu’on a été agréablement surprises par Pékin (en comparaison à Shanghai): crèpes salées et sucrées préparées sous nos yeux, desserts en général (surtout une sorte d’énorme pain d’épices incroyablement aérien).

Nota: nous somme en train d’écrire cet article dans un train régional, il est 12h, cela fait donc 14h que nous tentons en vain de fermer l’oeil sur nos hard seats, et cela fait 20mn que le controleur nous hurle dans les oreilles en faisant des allers-retours dans le wagon. On vient de comprendre pourquoi : il essaie de nous vendre une bague. Fin de la parenthèse.

Petite précision sur la nourriture de rue ou take away en Chine: il n’y a pas d’assiettes, de la soupe à la crèpe en passant par les saucisses, absolument tout nous est servi dans des petits sacs en plastique transparents. L’équilibre entre le fonctionnel et l’esthétique n’est pas le même dans l’esprit chinois que dans le notre.

Les yaourts à Pékin...


... se boivent à la paille 


 Future brochette


Patate douce 


Mmmm... 


??? 


 Dumplings


A Pékin on a vraiment fait les touristes: la Cité interdite, la Grande Muraille, la place Tian’annmen, le parc Baihai, le temple du Ciel, le palais d’été, le temple des Lamas, l’opéra, le nid d’oiseau...

Mélanie et Scarlett à la grande muraille

 On n'était pas tous seuls ce jour là!

Le palais d'été




 Au moins on a le titre!

Le temple des Lamas

Les fidèles brulent de l'encens

Scarlett 

 Mélanie

L'arrivée à la Cité Interdite 

A l'intérieur


Spéciale dédicace à Moumoune, pour ton cours de sculpture!

Le Nid d'oiseau

L'opéra

Au niveau architectural, Pékin et Shanghai n’ont rien à voir. A Pékin, dans le centre, les rues sont souvent étroites et bordées de maisons traditionnelles à seulement 1 étage. Avec les joueurs de mahjong (les échecs chinois), les petits vendeurs de fruits et les vieux sur leur perron, on se sent comme dans un village.

Le jeu semble très présent dans la culture chinoise. Que ce soit dans la rue, les trains, les restaurants ou même les boites de nuit, les chinois jouent et parient. Parier de l’argent est interdit mais c’est bien un point sur lequel on a l’impression que la répression fait défaut!



 Joueurs de mahjong


Nota: une femme vient d’essayer la bague du contrôleur, on vous tient au courant s'il y a du nouveau...

Pour revenir aux animations de rue, les chorales improvisées en font aussi partie, les chinois ont l’air d’aimer chanter! Dans les pubs autour du lac Qianhai, la grande mode est de mettre en vitrine un ou plusieurs chanteurs et de diffuser leurs jolies voix via de grosses enceintes sur les quais, histoire de montrer qu’il y a de l’ambiance. Celui qui a les enceintes les plus puissantes est surement censé attirer le plus de clients vu la cacophonie. En fait ce n’est pas la première fois que le rapport des chinois au bruit nous surprend, dans le train ils n’hésitent pas à partager leur film avec tout le wagon, dans les auberges les coins calmes sont rares et dans les magasins la musique à fond est là aussi censée attirer les clients, et ce matin encore, à 6h15, une dame a réveillé tout le wagon en hurlant avec son chariot pour vendre des pates.

Côté rencontres, le seul autre touriste de l’auberge était Serge, 27ans, électricien, belge. En voyage à Pékin pour un mois d’apprentissage assidu du Kung Fu, le pauvre s’est blessé au bout de 4 jours. Et le pire c’est qu’au lieu de le réconforter, son maître lui en a beaucoup voulu. Etrange morale. Bon au moins il n’aura pas perdu son voyage, il a eu le grand honneur de rencontrer à son cours le jeune acteur principal de Karaté Kid, une star internationale parait-il.

De Pékin on a aussi fait un petit aller-retour à Tianjin. Camille, la soeur de France, une amie de Mélanie, nous y attendait. L’apéro Tsing Tao (bière locale) a bien délié les langues et Camille nous a parlé de son expérience en Chine où elle a déjà passé 2 ans. Parait que la négoce à la chinoise n’est pas une chose des plus simples mais vu la conversation qu’elle arrive à tenir en chinois avec le conducteur de taxi, on se dit qu’elle ne doit pas si mal s’en sortir.

Après Pékin et Shanghai, direction l’intérieur de la Chine. On espère y trouver un peu de calme, de campagne, d’air non polué et peut être même des températures positives!













La propagande dans le métro: patriotisme patriotisme patriotisme!



1 commentaire:

  1. Alors Pékin ou Shanghai? moi je suis plus Pékin, je trouve que les traditions y sont plus présentes, et on y mange mieux! comme vous avez pu le détailler dans votre article :)

    Olivier

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