Huê
De retour à Hanoï, l’heure des séparations est arrivée (10 jours, ça passe vite!), les parents de Mélanie retournent à Paris, et pendant qu’ils traversaient la moitié du monde on mettait le même temps à traverser la moitié du Vietnam. La seule différence: à Paris, il faisait gris alors que nous, dès que nous sommes arrivées à Huê, nous avons sauté dans la piscine! En une nuit de trajet nous avions gagné 10° et (re)trouvé le soleil!
Il fait chaud, très chaud, les noix de coco nous désaltèrent et nous nous risquons au «ché», un dessert sucré vietnamien. Il faut dire que les vitrines proposant des «ché» sont attirantes: sont exposés une multitude de verres à moitié remplis d’un mélange coloré: violet, bleu, rose, orange, jaune... On choisit sa couleur, puis on rajoute dans le verre un liquide blanc et de la glace pillée. Nous on enlève soigneusement la glace pillée à la cuillère parce qu’on ne sait pas avec quelle eau ont été faits les glaçons, question de survie, et on savoure... La pâte colorée est en fait... une purée de haricots (type intérieur de haricot rouge) aromatisée sucrée, ça ressemble un peu à de la purée de châtaigne. Le liquide blanc est du lait de coco. Et c’est bon! Peut être qu’on tentera à notre retour en France, mais bon, éplucher des haricots rouge ça risque d’être un peu long... Autre spécialité (probablement héritée de la colonisation française): le flan au caramel, un délice!
De retour à Hanoï, l’heure des séparations est arrivée (10 jours, ça passe vite!), les parents de Mélanie retournent à Paris, et pendant qu’ils traversaient la moitié du monde on mettait le même temps à traverser la moitié du Vietnam. La seule différence: à Paris, il faisait gris alors que nous, dès que nous sommes arrivées à Huê, nous avons sauté dans la piscine! En une nuit de trajet nous avions gagné 10° et (re)trouvé le soleil!
Huê fut une capitale impériale, et cela lui vaut le titre aujourd’hui de capitale culturelle du Vietnam. La citadelle de Huê est magnifique, il ne reste que des ruines et quelques bâtiments dont certains très bien restaurés, éparpillés sur un grand site herboré, on se demande comment il est possible d’avoir donné l’ordre de bombarder de telles merveilles (luttes Nord/Sud Vietnam). Il n’y a pas beaucoup de touristes et avec la lumière de la fin d’après-midi, ça laisse rêveur...
Les douves de la citadelle
Une répétition de danse improvisée dans la citadelle
Il fait chaud, très chaud, les noix de coco nous désaltèrent et nous nous risquons au «ché», un dessert sucré vietnamien. Il faut dire que les vitrines proposant des «ché» sont attirantes: sont exposés une multitude de verres à moitié remplis d’un mélange coloré: violet, bleu, rose, orange, jaune... On choisit sa couleur, puis on rajoute dans le verre un liquide blanc et de la glace pillée. Nous on enlève soigneusement la glace pillée à la cuillère parce qu’on ne sait pas avec quelle eau ont été faits les glaçons, question de survie, et on savoure... La pâte colorée est en fait... une purée de haricots (type intérieur de haricot rouge) aromatisée sucrée, ça ressemble un peu à de la purée de châtaigne. Le liquide blanc est du lait de coco. Et c’est bon! Peut être qu’on tentera à notre retour en France, mais bon, éplucher des haricots rouge ça risque d’être un peu long... Autre spécialité (probablement héritée de la colonisation française): le flan au caramel, un délice!
Les fruits sont aussi incroyables! (la grappe ce sont des litchis, plus poilus ceux qu'on trouve chez nous!)
Le lendemain nous descendons en bateau le long de la rivière des parfums (à partir de Huê) à la découverte des tombeaux des notables et rois vietnamiens, perdus en pleine nature. Il y a quelques centaines d’années, ces derniers bâtissaient des tombeaux plus beaux que leurs propres palais car ils considéraient que la vie après la mort était plus importante que leur vie actuelle. A un certain point la construction de ces tombeaux était telle que les finances du royaume étaient menacées. Aussi une loi fut rédigée règlementant la taille des tombeaux selon le rang social du bâtisseur. Taille max autorisée: 250m/250m, plutôt raisonnable!
Il n’empêche que ceux que nous avons visités étaient magnifiques, tous différents dans leur style et bien conservés (le dernier date d’il y a moins de 200ans).
Hoi An
C'est de là que nous prenons le bus vers Saigon... 24h de bus pour 700km, sur des routes mauvaises... Grâce aux «amortisseurs», notre bus atteint un mouvement perpétuel et nous avons eu l’impression de faire du trampoline toute la nuit, dur dur...
Saigon
Mélanie et Scarlett
Hoi An
A quelques heures de là, le village de Hoi An a beaucoup de charme, bien qu’un peu trop touristique à notre goût.
C'est de là que nous prenons le bus vers Saigon... 24h de bus pour 700km, sur des routes mauvaises... Grâce aux «amortisseurs», notre bus atteint un mouvement perpétuel et nous avons eu l’impression de faire du trampoline toute la nuit, dur dur...
Sur la route entre Hoi An et Saigon...
Saigon
Bienvenue a Saigon!
A Saigon, un ami de Mélanie, Charles, nous attendait pour prendre l’apéro avec ses amis, tous juristes. Après une si bonne nuit dans le bus, nous n’étions pas au top de la forme, mais étant donné que les 12 coups de minuit allaient sonner les 24 printemps de Mélanie, nous n’avions pas le choix. Nous avons enfilé notre tenue de soirée/interview (toujours la même depuis le début du voyage, faute de place dans le sac), et c’est parti pour une nuit de folie! A 4h du matin, nous savourons le meilleur pho de Saigon (soupe viet), et nous finissons la soirée par un petit déjeuner au mythique hôtel «continental», il était bien vu de se montrer à la terrasse de cet hôtel une tasse de café à la main à l’époque coloniale... Quoi, vous n’avez pas vu le film Indochine? :)
Et après le petit dej’, sachant qu’à Saigon il fait 35° à l’ombre, nous avons le choix entre: 1. aller glander pour 9$ par tête à la piscine du Majestic (suite logique du jour d’anniversaire) ou 2. aller suer des litres pour faire un petit tour culturel dans la ville. Comme on est un peu masos et que 2 nuits blanches ne nous font reculer devant rien, nous choisissons l’option 2. Ayant rendez-vous à Phnom Penh quelques jours plus tard nous... reprenons le bus, ce qui nous a permis, qu’importe l’état de la route ou celui du bus, de récupérer un peu de notre sommeil.
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