dimanche 27 mai 2012

Australie: Hitchhiking, hamacs et kangourous!

Bilan hitchhiking


Notre objectif était de rejoindre Sydney en partant de Melbourne en stop, 1200km en 8 jours. L’arrivée en Australie fut un peu rude, après 2 mois sous 30°, ici c’est l’hiver, il fait froid et en plus il pleut. Nous voilà donc à l’aéroport, toutes les conditions sont réunies pour que nous commencions à faire du stop! On commence par ouvrir le guide (ce qu’on n'avait pas fait avant), autour d’un café qui nous a coûté l’équivalent de 2 repas complets entrée / plat / dessert dans le pays précédent, la transition s’annonce (très) difficile...

 
L'arrivée à l'aéroport

Erreurs de débutants, nos premiers échecs en stop :
- ne pas avoir de carte routière, donc ne pas savoir où est la ville où la personne vous emmène et donc lui faire parfaitement confiance sur sa connaissance de la géographie Australienne: première erreur
- monter dans une voiture qui a plus de 20ans, faire 500m et tomber en panne
- accepter qu’on nous pose n’importe où (et avec le sourire s’il vous plaît)...
- ... et par conséquent se retrouver dans une station service du mauvais côté de l'autoroute, dans laquelle bien évidemment il n'y a absolument personne qui se soit trompé de sens et fasse demi-tour
- faire escale à Pakenham, la ville au casino, dont on a appris plus tard que c’était «le refuge des débiles de Melbourne», sympa !
- monter dans une voiture avec des gros chiens qui puent (on n’aimait déjà pas les chiens au départ...)


Bilan de la première journée de stop: 30km. On n'est pas arrivées!

Mais comme on n’a pas eu que des mauvaises expériences voici nos musts :
- voyager en camion bariolé rouge et noir, perle du tuning, le comble de la classe !


- se faire prendre en stop par un policier (il parait que le stop est interdit), et se faire emmener au zoo par ce charmant gardien de l'ordre... parce qu'on est presque à Sydney et qu'on n'a toujours pas vu de koalas !
- se faire prendre en stop au bout d’1 minute dans un endroit perdu mais se faire emmener devant la porte de son hôtel

 
- se faire dire plusieurs fois qu'ils espèrent qu'on gardera un super souvenir de l'Australie
- tomber sur un couple de français géniaux qu'on a suivis dans leur van pendant 3 jours et grâce à qui on a découvert plein d'endroits un peu reculés que l'on n'aurait certainement jamais vu avec le pouce levé!




Bilan hamac



Dans l’hémisphère Sud il fait froid, même en Australie, et surtout vers Melbourne. Dommage, c’est là qu’on a atterri... Il aurait mieux valu aller dans le Nord pour tendre nos hamacs mais au final on a quand même survécu à 3 nuits entre les arbres, sous des ciels étoilés. La première a fini dans la salle de jeux du camping mais la dernière était une bonne nuit d’une seule traite, avec la grasse mat’ en prime.


Bilan Kangourous


En Australie, on a vu plein d’animaux: kangourous (le premier qu’on a aperçu était mort au bord de la route...), koalas, crocodiles, serpents et magnifiques oiseaux multicolores.

 
Nous avons également fait une journée de snorkeling (c’est le mot classe pour dire : "faire du masque et du tuba") qui nous a permis de nager au milieu des poissons multicolores et d’observer des raies géantes, des dauphins et des mini-baleines (pour les mini baleines on doute toujours de honnêteté du capitaine qui était complètement surexcité à prendre en photo les dites «baleines» avec son blackberry, "30 ans d’excursions, jamais vu ça !")





Bilan bouffe'


On a mis 4 jours à se rappeler que l’eau était potable dans certains pays du monde. Ici, la nourriture est beaucoup moins exotique que dans tous les pays d’Asie que l’on a traversés. Voici, au demeurant (LAURE!!!) quelques spécialités : la meatpie, tourte à la viande, le vegemite, pâte très salée type arôme Maggi, et le fish and chips. Beaucoup de fast food, Mac Do’, Starbucks et Donuts à gogo.
En gros après 4 mois de restos matin, midi et soir on est passées au pique-nique, sandwich thon, concombre, fromage, économique, ça passe !


Petite parenthèse: 6,5€ le kilo de tomates mais 1€ le kilo de pink lady, il faut revoir ses habitudes !



Bilan tourisme

Ce qui est incroyable en Australie, c’est la nature ! Tout est à grande échelle, les baies, les montagnes, les forêts, même les arbres sont bien plus hauts que chez nous. La préservation du territoire et des animaux est une vraie préoccupation, il parait qu’on n’a même plus le droit de construire là où il y a des koalas !





 Camel rock, vous voyez le camel?









Les blue mountains




C’était cool que l’on ait rencontré ce couple français car grâce à eux, à leur van et à Michel qui leur avait tout bien expliqué, on a pu se rendre dans des endroits un peu inaccessibles, toujours guidés par Laure, prof’ de français et son pilote chevronné Jonathan-the-poolman. Elle, 3 personnes ça ne lui fait pas peur, d’habitude c’est 40 élèves de 4ème surexcités qu’elle trimbale, elle a même survécu au métro de Londres, aucune perte, chapeau! (maximum autorisé: 7% de perte)



Petit bémol sur ce qui nous avait été annoncé comme de «mignons petits villages», nous, bons français, on imagine de vieilles pierres (et une épicerie qui vend du pain et du fromage, bref ça c’est un autre problème), mais les Anglais ne sont là que depuis 200ans, alors les vieilles bâtisses il faut oublier!




Celle-là était quand même pas mal!

 Bilan Sydney

Sydney, c’était un peu la bonne surprise du voyage en Australie! On n’imaginait pas une ville aussi moderne. On l’a découverte avec un guide super dynamique, initiateur des city free tours en Australie.


L’ambiance est paisible et agréable, même en plein centre ville, et surtout sur le port: la petite balade avec vue sur l’opéra est particulièrement réussie. Niveau archi', on se régale, on a particulièrement aimé l’intégration du moderne dans l’ancien. La banlieue de Sydney est gigantesque, chacun a sa petite maison, à l’anglaise, toutes sont très coquettes.

Et enfin, si l'on n'a pas fait la baignade dans la piscine du Marina a Singapour, là on n’a pas pu se refuser un ballet à l’Opéra, Onegin de Tchaïkovski, un régal! (Scarlett retient surtout les tenues ajustées des danseurs... hum...)











Bilan couchsurfing



On en avait entendu parler, on avait envie de tester, on l’a fait! En 2 jours on avait trouvé notre hôte (on a soigné notre photo de profil) (en + même pas). Marc, notre hôte, a déjà pas mal voyagé et surtout hébergé près de 200 personnes avant nous. Ça fait une chambre d’ami pleine une semaine sur 2 en moyenne, d’ailleurs il nous a dit à propos des français : «everybody hates you but me I love you»!

Il nous a invité à l’anniversaire de son meilleur pote, Adeel, a deal, effectivement c’était une bonne affaire! C’était un peu classe donc on a été obligées de s’acheter des jupes, il nous a bien fait comprendre que le mode backpackers ne passerait pas en nous montrant le teaser de la boite, et  effectivement ça ne rigolait pas!

En bonnes françaises, pour le remercier on a préparé un brunch à la française dimanche matin, on s’est déchirées (ça nous faisait bien plaisir aussi): quiche, salade, crêpes, fruits au caramel et gâteau, au chocolat, mmmm...

Scarlett, Marc, notre hôte, AK, une autre squatteuse Danoise et notre bon repas français 




Un grand merci à Nico et Sam pour leurs conseils sur l’Australie, nous on est toutes excitées de partir en Amérique du Sud dans quelques heures, à nous les nachos!




Une école pour apprendre à décorer les gâteaux!



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